Wildbrunn Helene
Helene Wildbrunn (1882 – 1972)
venue chanter au Neues Stadttheater de Teplitz-Schönau en 1929-30
Née à Vienne le 8 avril 1882, fille d’un directeur des chemins de fer autrichiens, Helene Wildbrun fit ses études de chant auprès de la pédagogue Rosa Papier-Paumgartner. Elle débuta par des concerts en 1905, avant d’être engagée sur audition comme mezzo au Stadttheater de Dortmund où, de 1907 à 1914, elle chanta des rôles wagnériens comme Ortrud dans Lohengrin ou Fricka dans la tétralogie mais aussi Amneris dans Aida (Verdi) ou Dalila dans Samson et Dalila (Saint-Saens). A partir de 1914 et de son engagement à la Hofoper de Stuttgart, Helene Wildbrunn changea de registre et devint soprano dramatique, gagnant dès lors une brillante réputation dans les héroïnes de Wagner. Sa carrière s’envola et elle fut engagée de 1918 à 1925 à la Staatsoper de Berlin, membre en même temps, à partir de 1919, de la Staatsoper de Vienne. Elle se produisit aussi, durant cette période, en invitée sur les plus grandes scènes, à Munich, à Dresde puis à la Scala de Milan (dans le rôle de Kundry dans Parsifal) et au Teatro Colon à Buenos Aires (dans le rôle de Brunnhilde). Elle connut des triomphes en particulier en Isolde dans Tristan und Isolde (Wagner) et en Maréchale dans Rosenkavalier (R.Strauss). Vers la fin des années vingt, Helene Wildbrunn se produisait en invitée sur les plus grands scènes du monde (Paris, Zürich, Rome, Budapest, Barcelone), notamment au festival de Salzbourg en 1925 en Donna Anna dans Don Giovanni (Mozart) ou à Covent Garden à Londres en 1927 dans le rôle de Leonore dans Fidelio (Beethoven). ). A Teplitz-Schönau, invitée par Fritz Kennemann le 24 novembre 1929, elle chanta le rôle titre d’Elektra (R. Strauss), aux côtés de Josef Schwarz en Oreste. Elle resta membre de la Staatsoper de Vienne jusqu’en 1932, avant de se retirer de la scène pour enseigner à la Wiener Musikakademie, jusqu’au début des années 50. Helene Wildbrunn est morte à Vienne le 10 avril 1972, au lendemain de ses 90 ans.