Nikolaus Janowsky (1886 – ? )

Directeur-adjoint à Teplitz-Schönau de 1924 à avril 1926

Né à Dresde, Allemagne, en 1886, second chef d’orchestre à Reval (Tallinn) avant la guerre de 1914-18 puis metteur en scène d’opéras et chef d’orchestre au Théâtre de Brünn, (Brno) de 1918 à 1924, il fut aussi directeur du Kurtheater de Franzenbad et dirigeant du syndicat Bundes der deutschen Bühnenangestellten in der CSR. Directeur adjoint du Théâtre de Teplitz-Schönau (chargé de l’opéra et de l’opérette) de son ouverture (avril 1924) jusqu’à avril 1926, date de sa démission qu’il expliqua par son refus de restreindre les dépenses pour les spectacles musicaux – accusés de creuser le déficit du théâtre -, dont il considérait que des restrictions ne lui permettraient pas de maintenir le niveau. Sous sa direction, le Neues Stadttheater donna, en 16 mois, 27 opéras différents, tant classiques que contemporains, et autant d’opérettes. Il dirigea lui-même, en deux ans, dix-huit opéras (dont 11 lors de sa dernière saison 1925-26): d’abord les Maitres chanteurs de Nuremberg (Wagner) le 20 avril 1924 puis Aïda (Verdi), Carmen (Bizet), Tristan et Isolde (Wagner), Tiefland (d’Albert), Tosca (Puccini) et Faust (Gounod) jusqu’à l’été 1925, et enfin en 1925-26 : le Vaisseau fantôme (Wagner), Irrelohre (Schrecker), les quatre opéras de la Tétralogie (Wagner), Holofernes (Rezniczek), Hassan der Schwärme (Kienzl), Un bal masqué (Verdi) et encore, après sa démission de la co-direction du théâtre, Elektra (R.Strauss) et Der Freischütz (Weber). Après son départ de Teplitz, Nikolaus Janowsky retourna à Brünn, où, durant la période 1939-1944, il dirigea l’Orchestre Symphonique Régional.