Dewald Otto
Otto Dewald (1906 – 1974)
Teplitz-Schönau en 1933/34
Né a Elberfeld, près de Wuppertal, le 6 octobre 1906, Otto Dewald travailla le chant et la mise en scène d’opérette avant de faire des débuts, très jeune, à Heilbronn (1924-25) puis au Neuen Operettentheater de Francfort/Main. Il fut ensuite engagé à la Volksoper de Hambourg (1926-27) puis durant trois saisons aux Städtischen Bühnen de Dortmund. Un nouveau contrat de trois ans le liera ensuite au théâtre de Breslau (1930-33) où il chanta mais se consacra aussi de plus en plus à la mise en scène. Les nazis le privèrent de son emploi au printemps 1933 et il émigra en Tchécoslovaquie où il fut engagé, toujours comme chanteur d’opérettes et regisseur au Neues Stadttheater de Teplitz-Schönau. Ensuite il occupa ces mêmes fonctions à Aussig (1934-35), Mährisch-Ostrau (1936-37) et Reichenberg (1937-38), trois saisons durant lesquelles il fit aussi des mises en scènes comme invité, au Deutsches Theater à Prague, par exemple celle de l’opérette Guiditta (Lehar) en 1937. Après quoi il s’exila en Suisse (il fut déchu de sa nationalité allemande en 1944). Il fut engagé au théâtre de Solothurn, où il chanta et mit en scène des opérettes sans discontinuer jusqu’en 1958, notamment sa propre opérette Ekstase (1946). Il y joua et chanta notamment Aramis dans Die drei Musketiere (Benatsky), Philipp Würmel dans Die goldene Mühle (Stech/Jessel), l’empereur Joseph II dans Försterchristel (Jarno) ou le domestique Josef dans Wiener Blut (J.Strauss). A partir de 1958, Otto Dewald travailla au Bernhard-Theater de Zürich (où il fit notamment la mise en scène de Der Lügner und die Nonne de Curt Götz). Il est mort à Grieskirchen (Autriche) le 4 novembre 1974.