Hirzel Max
Max Hirzel (1889-1957)
Venu chanter au Neues Stadttheater de Teplitz-Schönau en 1929
Né le 18 octobre 1888 à Zürich, Max Hirzel fut d’abord ingénieur à Zwickau puis Augsbourg avant d’entreprendre des études de chant à Dresde. Il fit ses débuts de ténor d’opéra au Stadttheater de Zürich en 1917 et resta engagé dans ce théâtre jusqu’en 1922 avant de poursuivre sa carrière à la prestigieuse Staatsoper de Dresde, où il devint célèbre pour ses prestations en Florestan dans Fidelio (Beethoven), Canio dans Paillasse (Leoncavallo) Radames dans Aïda (Verdi) ou Max dans Der Freischütz (Weber). Par la suite, il brilla aussi dans les grands rôles wagnériens comme Tristan dan Tristan und Isolde, Sigmund dans Die Walküre ou les rôles titres de Lohengrin, Tannhaüser et Parsifal. A Dresde, il participa à la création mondiale de Cardillas (Hindemith), en 1926 sous la direction de Fritz Busch. Il chanta en invité sur les plus fameuses scènes d’Europe (Hambourg, Berlin, Paris, Copenhague, Bruxelles, Convent Gaden à Londres, la Staatsoper à Vienne ou le Liceu de Barcelone) et aussi à Teplitz en novembre 1929. S’étant déclaré, en 1934, opposé au national-socialisme, il fut obligé de quitter l’Allemagne et chanta dès lors et jusqu’en 1945, en invité dans sa Suisse natale, à Bâle, à Berne à Zürich et à Genève. Après guerre, il se produisit de nouveau occasionnellement en Allemagne, la dernière fois à Dresde en 1950. Max Hirzel est mort à Zürich le 12 mai 1957.