Ritter Hans
Hans Ritter (v1894 – >1950)
à Teplitz-Schönau de 1935 à 1938
Hans Ritter commença par entamer une carrière d’acteur de cinéma. Il joua dans des films à partir de 1928, d’abord dans le muet (rôle de Willy dans Der gefesselte Polo en 1928 et celui d’un membre d’association sportive dans Geheimpolizisten en 1929), puis dans le parlant où il parut dans 14 films entre 1930 et 1935. Il fut Fliegentütenmaxe dans Die lustigen Musikanten (1930), Prank dans Spring in den Abgrund (1933), Karl, un chauffeur de taxi, dans Ein Unsichtbare geht duch die Stadt (1933) et le popriétaire de manège dans Wenn ich König wäre (1934). Il figura en outre dans Auf Leben und Tod et dans Der Schuss im Tonfilmatelier (1930); dans le célébrissime M. le maudit de Fritz Lang et dans Der Zinker (1931); dans Flucht nach Nizza (1933), dans Der letzte Walzer et dans Schwarzer Jäger Johanna de J.Meyer, avec Marianne Hope, Paul Hartmann et Gustav Gründgens; et enfin dans Hundert Tage de W.Krauss, avec encore Gustav Gründgens et Eduard von Winterstein (tous en 1934). Hans Ritter fut alors frappé par une interdiction de tourner en Allemagne et s’exila en Tchécoslovaquie. Il réorienta sa carrière vers l’opérette, d’abord à Brünn (Brno) en 1934-35, puis à Teplitz-Schönau où il fut prit par Curth Hurrle au Neues Stadttheater comme appoint pour la saison d’opérette. Il resta à Teplitz-Schönau durant trois saisons (de 1935 à 1938), engagé d’abord comme « Komiker« , puis comme « Grand Utilités« . Il chanta et joua Magier Ormuz dans 1001 Nacht (J.Strauss), Balthazar Schöberl dans Zum goldenen Kipfel (Stolz), Dr. Udo von Sterzl dans Hollandweibschen (Kalman), Pankraz Niedertupfer dans Auf der grünen Wiese (Benes), le gérant dans Rossini in Neapel (Paumgartner) et eut de petits rôles dans Blume von Hawaï (Abraham) et dans Goldene Mühle (Jeffel). Hans Ritter eut beaucoup de difficultés pour fuir la Tchécoslovaquie après Munich. Il tenta de s’installer en Suisse, en juillet 1939, mais fut finalement refoulé. Il parvint enfin (1940) à émigrer en Grande Bretagne et participa à plusieurs spectacles donnés à Londres pendant la guerre. Il joua et chanta dans la revue Going, going – Gong ! au Arts theater, dans la revue How green is my Hampstead sur la Kleine Bühne et parut au cabaret Blue Danube Club.