Lorbek Edmund
Edmund Lorbek (v1902 – 1970)
à Teplitz-Schönau en 1930-31
Edmund Lorbek obtint son premier engagement comme acteur à Reichenberg pour la saison 1925-26. Il en obtint un autre à Mährisch-Ostrau en 1928-29. Et un troisième au Neues Stadttheater de Teplitz-Schönau pour la saison 1930-31. Entre chacun de ces contrats, il dut se contenter de jouer ponctuellement sur invitation. Pendant son engagement à Teplitz-Schönau, il joua surtout des personnages secondaires (comme un comédien dans Hamlet pour ses débuts, le 30 septembre puis le domestique Morton dans Sex appeal de Lonsdale). On le vit cependant dans quelques petits rôles plus consistants : Scholz dans Sektion Rahnstetten (Corrinth), Witte dans Menschen im Hotel (V.Baum), Deschamps dans Das Lamm des Armen (Zweig), le pasteur Hase dans Ständchen bei Nacht (Lenz), Wolfram dans Maria Magdalena (Hebbel), Nicobar dans Der Kaiser von Amerika (Shaw), le notaire Léon Hérault lors de la création de Banditen im Frack (Heller/Schutz), Kranz dans Komparserie (Duschinsky), Wasner dans Komtesse Mizzi (Schnitzler), Wolf dans Eins, Zwei, Drei (Molnar), Jean Jaures dans Die Affäre Dreyfus, Petrops dans Der Lügner und die Nonne (Götz), , Dankwart dans Die Niebelungen (Hebbel), Zamaski dans Das Konto X (Bernauer/Oesterreicher) ou enfin Nathan dans Die fünf frankfurter (Rössler) en juin 1931. Après son départ de Teplitz-Schönau, Edmund Lorbek s’installa à Vienne où il eut encore un contrat annuel en 1934-35. Il cessa toute activité d’acteur pendant la période nazie. Après guerre, toujours à Vienne, il travailla pour le cinéma (comme producteur exécutif), pour le film Kaiser Joseph und die Bahnwärterstochter réalisé par Axel Corti (1963), où il joua aussi un petit rôle, puis pour la télévision autrichienne (il y produisit notamment Die letzten Tage der Menscheit, d’après Karl Kraus, en 1965).